L’UMR 7055
Préhistoire & Technologie

est une unité d’archéologie, qui étudie la culture matérielle et les techniques des sociétés du passé et du présent via des opérations de fouilles, des recherches de laboratoire, des recherches expérimentales et des enquêtes ethnoarchéologiques.

LE MOT
DE LA
DIRECTION

L’UMR agit à tous les niveaux de la production de données :
sur le terrain, sous forme de fouilles et d’enquêtes ethnoarchéologiques,
études de collections archéologiques
dans le monde entier et expérimentations

Isabelle Sidera

L’UMR 7055 Préhistoire et Technologie, CNRS / Université Paris Nanterre, est une unité d’archéologie, qui réunit des chercheurs, des ingénieurs et des techniciens de différentes institutions (CNRS, MCC, Collectivités territoriales, INRAP), des enseignants-chercheurs de l’Université Paris Nanterre, des doctorants et des post-docs européens ou extra-européens.

L’objet central de recherche du laboratoire est l’approche des sociétés du passé, de la préhistoire la plus ancienne aux périodes historiques, privilégiant l’étude des techniques au sens large.

La recherche méthodologique, le dévelop-pement des concepts, des procédures d’étude et la mise au point des outils d’analyse fondamentaux, ont toujours été au cœur des recherches communes. Il en va de même de l’expérimentation, qu’elle soit appliquée à la pierre taillée, à la céramique, aux matières osseuses et aux métaux. Il s’agit de faire émerger des indicateurs et des voies de recherche nouvelles, en particulier dans les domaines cognitifs, socio-économiques et culturels.

Rappelons que l’unité a contribué de façon essentielle à l’élaboration de la technologie, telle qu’elle a été mise en œuvre en France et conduit à la renommée internationale d’une École française.

Dans cette optique, les chercheurs de l’unité s’appliquent à une lecture technologique fine de l’objet archéologique, consistant à rechercher des stigmates caractéristiques des gestes techniques. Aussi cette recherche s’appuie-t-elle naturellement sur des référentiels expérimentaux, ethnoarchéologiques ou naturalistes. Ils sont produits et conservés au sein du laboratoire sous forme matérielle et virtuelle. Nous développons actuellement la publication de ces référentiels dans la revue internationale en ligne du laboratoire Arkeotek.

L’unité est engagée à tous les niveaux de la chaîne d’acquisition des données archéologiques : fouilles, terrains ethnoarchéologiques, études de collection, en France et à l’étranger, jusqu’au traitement des données et à la publication.

Les recherches théoriques sont adossées à cinq missions de fouilles soutenues par le Ministère des Affaires Étrangères, en Afrique, Thaïlande, Myanmar, Chili et Alaska, ainsi qu’en France.

Différents programmes de recherche sont en œuvre, financés par plusieurs organismes dont les principaux sont l’ANR et le Labex Les passés dans le présent.

L’unité est aussi impliquée dans de nombreuses instances nationales et internationales.

COMPOSITION
DE L’ÉQUIPE

8 chercheurs CNRS titulaires et 1 CDD
4 enseignants-chercheurs, dont 1 émérite et 1 Ater
9 chercheurs d’autres institutions
11 post-doctorants
20 doctorants
3 techniciens, ingénieurs d’études et de recherche
2 administratifs
20 chercheurs associés

Directeur
Pierre ALLARD, CNRS
Directrice adjointe
Isabelle SIDÉRA, CNRS
Directrice administrative
Liliana STALENQ, CNRS